De nombreux archers ont testé la dernière bête de course de Hoyt, notamment en cams SpiralX, Sophie Dodemont nous livre ses première impressions d'archère : 

Me voici propriétaire de ce très bel objet depuis le 25 Janvier avec la configuration suivante : 53# avec des cams GTX n°2 au module C. Dès les 1^ères flèches, je suis agréablement surprise par la facilité de prise en main. Par rapport à mon vieil ultra élite de 2005, je trouve le grip plus ergonomique (en tout cas pour moi !). J’arrive ainsi à placer ma main de telle façon que la corde ne touche plus le bras lors du départ de la flèche.

Autre point positif, grâce au grip mais aussi à la taille de l’arc je pense, j’ai beaucoup moins de torque pendant la traction et au départ de la flèche.

La question que je me suis posée au moment de l’achat de l’arc était : Quelle taille prendre malgré mes 26’’3/4 d’allonge, en théorie le 37’’ me suffisait mais mon problème depuis que j’ai commencé le tir à l’arc est que la corde ne touche pas mon nez !!!!! Et donc, sur mon ancien arc j’étais obligée de baisser la tête. Quel bonheur avec le XL (40’’), sans augmenter l’allonge, sans baisser la tête, sans changer le placement de main, la corde vient se positionner toute seule sur le nez. Plus d’erreur de hauteur, plus d’ajustement approximatif de la tête, plus de contraction cervicale.

Après quelques entrainements, (pas suffisamment à mon gout), j’ai fait 2 compétitions où je fais 579 points (les 2). Ce WE au cumul des duels, je réalise le score de 294 points. J’ai hâte de voir ce que ça va donner dehors avec plus d’entrainements !!!

Sophie

NDLR : Sophie, archère du staff Gl Archerie, est actuellement 2nde du classement national de tir en salle

Une arme de destruction massive est arrivée à l'archerie, qualifié par son constructeur de "slingshot" (lance-pierre), cet engin à l'allure Terminator-esque ressemble quand même beaucoup à un arc, tout du moins de loin.

de près c'est une autre histoire : Pas de branches mais des élastomères, un jeu de poulies et de renvois qui rappelle un peu le sytème Oneïda, 2 cordes parallèles façon Prime Centroïd, et des chiffres a donner le tournis :

De 410 a 485 (!) FPS en fonction de la munition

De 40 a 80 LBS avec de 60 à 80% de let-off, le tout sur 32" d'axe en axe. 

On ne peux resister a une première traction, juste pour voir : c'est linéaire ! Pas de pic, encore moins de vallée, et un mur une falaise digne du grand canyon. On a hâte de voir ce que ça donne en face d'une cible !

Rendez-vous très bienôt pour une autopsie complète de la bête.

Il y a quelques heures se tenait à Salt Lake City le Hoyt 2013 Product launch. Cette année est un grand cru de nouveautés pour le facteur americain. Jugez plutôt : 2 nouveaux poulies cible, 4 nouveaux chasse et 2 nouvelles poignées classique, rien que ça !

Les infos commencent à filtrer, et l'on en sait un peu plus : 

Les nouveaux venus en cible se nomment Pro Comp Elite et Pro Comp Elite XL. De respectivement 37 et 40" d'axe en axe, ils offrent une position de grip optimisée, des points d'ancrage de stab' multiples pour un équilibre personalisé, un espacement des branches ainsi qu'une fenêtre shoot thru plus larges, ainsi qu'un nouveau système anti vibration nommé AirShox et des pockets revus. Il seront tous les 2 dispo en cams GTX (305 FPS) et SpiralX (315 FPS), sur branches XT2000, ils peseront entre 4.8 et 5lbs  

En classique, la poignée Ion-X arrive, en 25 et 27" inspirée de sa devancière HPX, ainsi que la Horizon Pro, dans la gamme économique Grand Prix. Ces 2 poignées adoptent le système de fixation Paralever, désormais standard chez Hoyt.

A noter qu'à côté des branches haut de gamme Formula F7, un modèle plus économique arrive au catalogue : les Grand Prix 720 

Du côté des chasses, les Spyder, Charger, Carbon G3 et Carbon Matrix G3 font leur apparition.

Passons rapidement sur les Carbon G3 et Carbon Matrix G3, qui sont des évolutions des Carbon Element et Carbon Matrix, ils gardent les cams RKT apparues l'an passé, et adoptent entre autre les mêmes évolutions que les modèles cible, à savoir les pockets redessinées et le damper AirShox. 

Le Spyder, pour sa part, est un arc de vitesse : 340FPS en version Turbo. Il sera dispo en 30 et 34" d'entraxe.  Cams RKT, AirShox et pockets optimisés sont de la partie. 

Le catalogue n'étant pas offciellement publié à l'heure ou nous écrivons ces lignes, il ne nous est pas possible de dire quel(s) arc(s) tirent leur révérence.

La réputation des décocheurs T.R.U. Ball n’est plus à faire, le fabricant américain qui a sous contrat, excusez du peu,

Reo Wilde, Dietmar Trillus, Jesse Broadwater et Roger Willett, entre autre, sort aujourd’hui un nouveau produit,

l’Inside Out.

Vanté pour leurs qualités de fabrication et leur robustesse, les décocheurs T.R.U. Ball sont simples à

régler et à utiliser. Qu’en est-il du dernier né ?

Enfin un back-tension à rotation simple à régler ?

La grosse innovation de l’Inside out réside dans sa méthode de réglage de la sensibilité, exit les demi-lunes ou on

passe plus de temps à vérifier que le serrage n’a pas dérégler la sensibilité. Le Inside out intègre une butée plate pour

le crochet, le réglage se fait en déplaçant la partie ou se pose le majeur et l’annulaire. Le réglage est ainsi plus facile

mais surtout plus précis

La butée du crochet, elle, est amovible, pour permettre le choix entre une buté avec une rainure, proposant un petit

clic annonçant la libération imminente, ou une butée lisse.

Limitation du torque par ajustement de la tête

L’autre grosse innovation de ce décocheur est la possibilité de décaler la tête de 10 à 40 degrés de chaque côté pour

aligner le crochet du décocheur avec le D-Loop, ceci afin de minimiser l’effet torque. La tête de l’Inside out bouge de

10° en 10° ce qui permet de s’adapter à toutes les morphologies faciales.

Prise en main

Le décocheur est disponible en version 2, 3 ou 4 doigts avec pour la version 4 doigts le choix entre une barre lisse ou

une barre ou est marqué le positionnement de chaque doigt.

Le diamètre interne pour le pouce existe en M (22.25mm) ou L (25.4mm).

La sécurité propose 5 positions différentes qui combinées au réglage du module pour poser les doigts, offre une

plage de réglages impressionnante et une vrai sensation de maitrise du débute de la mise en tension à la libération

Ce décocheur est un outil très précis et agréable à utiliser. Aisément réglable, bien fini et apportant un vrai plus dans

la maitrise de la libération.

Jérémy Bourgeon membre ETR de la Ligue de Normandie 

Crédit Photo : Arnaud ZEDET

Encore un sac à dos pour arc classique ! Oui, mais pas n’importe lequel : le petit dernier de chez Easton : le ProTour Backpack.

Il reprend des proportions standard : 68,6 cm de haut, 31,8cm de largeur et 19.1cm d’épaisseur, présente une grande poche interne divisée en 2 par une cloison, et 3 poches externes.

En plus de l’ouverture standard pour le tube à flèche, gainée à l’intérieur du sac, on retrouve une seconde ouverture, gainée elle aussi, pour la perche de la stab. Pratique ! Les V Bar et  l’extender ne sont pas en reste  une poche plate a été ajoutée  sur le côté du tube à flèches pour les accueillir. Il faudra toutefois décliper la fermeture de la sangle d’attache du trépied pour y accéder.

On accède à la poche intérieur par un large rabat sur le côté, muni d’un double zip.  On y retrouve une traditionnelle housse matelassée pour poignée et branches, qui permet d’accueillir une poignée en 25 » (sans autre housse) et une paire de branches en 70 ». Elle n’est pas solidaire du sac, mais est maintenue par une patte élastique qui la maintien dans le plus petit des 2 compartiments. Il reste donc une grande poche pour carquois, viseur, une bouteille d’eau etc.

Sur la face avant du sac, 2 poches zippées de bonne taille. La poche inférieure, dont la face avant, rigide, est munie d'une poche filet interne, s’ouvre largement en portefeuille pour laisser libre accès à un véritable tableau à outils amovible ! Accrochez vous : 10 poches de tailles variées, zippées ou à velcro, des élastiques de maintien… Bref, de quoi avoir avec soi tout un arsenal en permanence, et ne jamais être pris au dépourvu.

Les sangles dorsales sont matelassées à souhait et bien entendu réglables, une sangle ventrale est également présente. On pourra facilement la cacher dans un fourreau prévu a cet effet lorsqu’elle n’est pas utilisée.

Dernier détail, et non des moindres, ce sac propose également une couverture anti-pluie sur mesure, logée au sommet dans une petite poche zippée, juste au dessus du porte licence.

Easton a mis le paquet sur les finitions et frappe assurément fort avec ce sac Pro Tour, qui n’est ni plus ni moins que la réponse au besoin de bon nombre d’archers. La qualité de fabrication est au rendez-vous, l’ensemble du sac étant construit en nylon matelassé résistant, tout est doublé et matelassé.

Probablement un des sacs à dos pour classique les plus pratiques et mieux fini du moment