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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 22:56

Bonjour à tous et à toutes, nous avons découvert au fil des artciles l’intérêt d’une musculature adaptée à la pratique du tir à l’arc. Afin de performer dans votre pratique par le biais d’un bon maintien musculo-squelettique , voici quelques exercices faciles et efficaces qui, s’ils sont réalisés régulièrement (en moyenne trois à quatre fois par semaine), vous feront progresser significativement.

GAINAGE  ABDOMINAL
(En appuis sur les avant-bras)

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Ici nos archers se mettent sur la pointe des pieds, en appuis sur les avant-bras, et maintiennent le bassin rentré, par le biais d’une contraction des muscles abdominaux, et restent dans cette position statique le plus longtemps possible, sachant que le minimum étant d’une minute. Pensez à respirer normalement.

Sollicitation des muscles abdominaux, ne pas s’arrêter dès la sensation de brûlure, ce processus est normal, il signifie que les muscles commencent à travailler, alors ne vous arrêtez pas à ce stade, où tous vos efforts ne serviront à rien…

GAINAGE ABDOMINAL SUR UNE JAMBE

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Ici nos archers se mettent sur la pointe d’un pied, toujours en appuis sur les avant-bras, et maintiennent le bassin rentré, par le biais d’une contraction des muscles abdominaux, même protocole que dans l’exercice précédent.

Sollicitation des muscles abdominaux, variez jambe droite puis gauche.

GAINAGE OBLIQUES
(En appui sur un avant-bras)

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En appui sur un avant-bras, les jambes placées en ciseaux, relever le bassin de façon à être de profil, et droit. Même protocole que précédemment.

Muscle sollicité, l’oblique se trouvant face contre terre (vous le sentirez à la brûlure). Alternez droite puis gauche.

GAINAGE SPINO-LOMBAIRES 

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En appuis sur les avant-bras, les pieds à plat au sol, relevez les fesses vers le ciel et maintenez la position dans les mêmes conditions que précité ci-dessus.

Sollicitation des muscles Spino-Lombaires (situés au niveau du bas du dos, de part et d’autre de la colonne vertébrale permettant le maintien des lombaires.

 GAINAGE SPINO-LOMBAIRES SUR UNE JAMBE

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Même protocole que l’exercice précédent, à la différence que vous l’exécuterez en relevant et en maintenant une jambe relevée et tendue.

Maintenant c’est à vous de jouer, alors bon courage à tous et à toutes pour les efforts que vous mettrez en œuvre pour devenir performant…

          REMERCIEMENTS :

Je tiens à remercier Benjamin (Benji) et Manon (Mini Manon) pour leurs participations à l’exécution de ces exercices, ainsi que d’avoir maintenu la pose pour les photos (mais leurs conditions physique le permettait, car c’est régulièrement que nos deux archers s’entrainent à ce genre d’exercices).

Je remercie également notre photographe Loïc, qui a bien cadré les éléments dans l’objectif.

Merci à tous.

SPORTIVEMENT ,

Pascal Mazure
Préparateur physique diplomé d'état

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 00:57

Lorsque l’on voit les performances grandissantes, et parfois pour ne pas dire impressionnantes de certains tireurs, on se laisse parfois entendre sur les pas de tir, que ces perf’s ne sont pas humaines. Le fléau du dopage touche t’il le tir à l’arc ?  Probablement... ou pas! Mais où est le gain ? Pas évident. Nous allons voir cela, à travers un petit tour d’horizon des substances dopantes connues.

 

Commençons par la plus tristement célèbre, j'ai nommé l’EPO.  Son rôle est d’augmenter la capacité des globules rouges à transporter l’oxygène, comme si on augmentait la capacité d’un moteur à pomper du carburant. Initialement utilisé chez les malades du cancer, dont certaines thérapies affaiblissent la capacité du corps à produire les globules rouges, il n’a strictement aucun intérêt dans le tir à l’arc, contrairement à certaines disciplines qui en ont détourné l’usage.

 Les stéroïdes anabolisants : donnés au bétail pour faire plus de muscles (plus de viande = meilleur bénéfice), ils ont été détournés chez ceux qui recherchent la performance musculaire absolue, au détriment de l’endurance. Ces substances vont faire gonfler les fibres musculaires, ce qui n’a pas d’intérêt dans le tir à l’arc, ou l’on recherche la stabilité en tension, et donc des fibres musculaires fines et résistantes. Ces fibres musculaires surgonflées vont également êtres très gourmandes en carburant (oxygène), avec un faible rendement (force importante, mais sur une très courte période).

 Les anti-inflammatoires : AINS à partir de la classe II notamment (rien à voir avec l'Ibuprofène que l'on prends occasionnement pour des mots de tête). Pris à forte dose, les anti inflammatoires diminuent la sensation de fatigue. En effet, lors d’efforts physiques longs, en supposant que l’on soit déjà bien entrainé, le corps va manifester la fatigue par de l’inflammation : le frottement répété des muscles et le travail des articulations fais qu’à la longue, il y a échauffement au-delà de la limite, et donc inflammation. Les anti-inflammatoires réduisent l’inflammation en inhibant les molécules messagères de l'inflammation, sans l'annuler elle même. Le corps va pouvoir aller plus loin, mais au prix de lésions musculaires ou articulaires graves.

Il n’y a aucun intérêt à utiliser ces substances dans le tir à l’arc, qui ne requière pas une endurance de marathonien.

Les "tranquillisants" : nous arrivons ici dans des classes thérapeutiques pour lesquels certains trouvent un intérêt.  On en retrouvera principalement 2 classes : Les médicaments neurotropes, tels que les la classe des benzodiazépines, et les molécules qui vont jouer sur le rythme cardiaque : antihypertenseurs, et surtout Beta bloquants.

  • Les benzodiazépines : en jouant sur les récepteurs du GABA, le principal neuromédiateur inhibiteur, elles sont tout à tour hypnotiques, myorelaxantes (relâchent  les muscles), anxiolytiques ou anticonvulsivantes, à des degrés plus ou moins élevés en fonction de la molécule. Elles sont connues pour leur utilisation chez les tireurs embusqués, qui restent immobiles sur de très longues périodes, mais sont totalement incompatibles avec le tonus requis pour armer un arc.
  • Les béta bloquants : ils bloquent les récepteurs béta adrénergiques (l’adrénaline est le principal neuromédiateur excitant), localisés au niveau du tissu cardiaque. Il en résulte que le cœur ne peux plus accélérer, notamment en cas de décharge d’adrénaline.Dans le tir à l’arc, on voit d’emblée l’intérêt que cette classe thérapeutique peut avoir pour un tricheur : meilleure stabilité du bras d’arc et baisse de la sensibilité aux coups de stress. Toutefois, chez un sujet sain, la bradycardie (baisse du rythme cardiaque) qui va de pair avec ses effets cardiomodérateurs peut avoir des conséquences désastreuses, de l’asthénie à la crise d’asthme, jusqu'à la mort subite.

 

En Conclusion, ne cherchez pas à tricher, mais entraînez-vous, travaillez vos muscles pour avoir une position forte et stable, votre mental pour résister au stress et surtout faites-vous plaisir dans le tir à l’arc. Les grands archers du circuit mondial passent des heures à enchainer les tirs et à soulever de la fonte, normal dés lors que leurs performances soient à l'avenant. On le le répètera jamais assez, un médicament est une substance active, qui a été développée pour traiter un dysfonctionnement et le ramener à la normale, non pour déséquilibrer un métabolisme sain. Si vous avez un doute, votre médecin ou votre pharmacien saura vous répondre. 

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 16:12

En quoi ces problèmes de bas du dos, qui touchent plus de 75% de la population, affectent-ils particulièrement le tireur à l’arc et ses performances?

Quels sont les processus biomécaniques impliqués et comment  traiter efficacement ces problèmes?

 

NOTIONS D'ANATOMIE

Le bas du dos est composé de différentes parties anatomiquement distinctes mais fonctionnellement interdépendantes : le bassin et les vertèbres lombaires qui reposent sur le sacrum.

1Le sacrum est rattaché de chaque coté au bassin par les articulations sacro-iliaques. Les 5 vertèbres lombaires sont séparées chacune par un disque intervertébral qui amortit les chocs et assure le lien et la mobilité entre chaque vertèbre. Le disque se compose d’un anneau extérieur fibreux dur et d’un  noyau gélatineux au centre.

Entre chaque vertèbre émerge une paire de nerfs rachidiens qui proviennent de la moelle épinière par des orifices formés par les vertèbres.

Ces nerfs innervent tous les organes, les muscles et les tissus de la moitié inférieure du corps, assurant entre autres, les fonctions de posture et de mouvement.

 

L'ARCHITECTURE DU CORPS

En effet, le corps est soumis à la gravité tout comme un immeuble et les mêmes règles d'équilibre s'y appliquent. Le bassin représente les fondations du building et les membres inférieurs les semelles sur lesquelles il repose ; si le bassin n'est pas droit la tour penche. La grande différence réside dans la grande mobilité du corps et dans son facteur vivant. Ainsi, chaque partie est en relation avec la partie voisine mais aussi avec d'autres plus éloignées. Cela s'appelle une chaîne cinématique, l'équilibre et la fonction d'une partie dépendent du reste, tout fonctionne ensemble.

La conséquence paradoxale de ces principes biomécaniques appliqués à la position particulière de l’archer est qu’il doit recréer une position la plus stable possible à partir d’une posture asymétrique par définition. Plus l’architecture est en porte à faux, plus il faut des fondations stables, solides et fonctionnelles sur lesquelles s’appuyer. Schématiquement, cette architecture ressemble à une potence  où la branche qui supporte le pendu serait le bras d’arc. Pour ne pas que la potence bascule, il faut que la base soit bien large, stable et équilibrée.

2

 

IMPORTANCE DE L’EQUILIBRE DU BASSIN POUR L’HORIZONTALITE  DES EPAULES

4Les différents niveaux se compensent les uns les autres. Si le bassin descend d’un coté, la ligne des épaules descendra de l’autre coté par compensation et celle de la tête (occiput) penchera également. Le problème peut être ascendant : un déséquilibre dans le pied ou le bassin provoque un déséquilibre compensatoire plus haut au niveau dorsal ou cervical, voir même crânien (occiput, sphénoïde…). Inversement le problème peut être descendant : un déséquilibre de la base du crâne se répercute en chaîne descendante sur l’ensemble de segments jusque dans le pied. Quand on sait l’importance qu’attachent les archers à l’alignement des deux bras dans le prolongement des épaules, on comprend mieux l’importance de ce parallélisme anatomique dans l’acquisition et le maintien d’une position de tir correcte. Le rabâchage de l'entraineur n’ayant aucune chance de produire une correction durable tant que l’aberration neuro-musculo-articulaire   (malposition articulaire) est présente. 

 

CONCLUSION

Le tir à l'arc est un sport exigeant d'un point de vue squelettique. Une position de tir incorrecte n'est pas forcément le fruit d'une mauvaise volonté de l'archer, mais plutôt d'une méconnaissance de son corps. Dés le début, il est nécessaire de travailler ses appuis en vue d'acquérir une position stable, sous peine de de s'exposer à des problèmes de dos, fort heureusement le plus souvent réversible, au prix toutefois d'un travail avec un praticien du squelette. Nous aurons l'occasion de détailler cela dans le futur.

 

Bruno Leclerc

D.C Doctor of Chiropractic Diplomé du Cleveland Chiropractic College USA
Ex interne de la Clinique Cleveland Kinésiologoe Appliquée Bioénergétique.

88 allée Fleming 76230 Bois-Guillaume 02 35 61 24 13 sur rdv uniquement 

Pour plus d'informations

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